Il est indispensable de localiser les sites pilotes dans des zones dans lesquelles le potentiel d'usagers sera suffisant.
La densité du territoire sera un des critères de choix dans la mesure où la densité, dans des conditions favorables, crée une certaine émulation et offre une plus grande opportunité statistique d’usagers potentiels.
La densité est une donnée quantitative mais c’est plus de manière qualitative que nous l’évoquons ici. Il s’agira de renseigner selon le territoire, les opportunités / faiblesses de la quantité de population concernées par le projet.
Nous éviterons les zones dites « creuses » à moins qu’un pôle d’une dynamique très particulière y soit associé.
La distance temps maximale entre tous points du territoire de référence concerné est de 20 minutes en heure de pointe.
La population minimale nécessaire correspond à une commune de 5 000 habitants et à un bassin de vie de 20 000 habitants.
Les zones de difficultés du transport pendulaire constituent notre piste prioritaire de sources d’usagers potentiels pour les tiers-lieux ruraux et péri-urbains.
Une approche (descendante) peut consiste à analyser le territoire afin d’identifier les espaces majeurs de problématique de migration pendulaire (hors zones littorales et inter-urbaines) pour des activités tertiaires / bureau. Une vision d’ensemble ou basée sur une expérience de terrain (discussion avec les acteurs du territoire) est dans un premier temps suffisante. L’analyse des migrations pendulaires à l’intérieur de chaque pôle relèverait, elles, de projets de lieux urbains qui ne font pas l’objet de notre étude.
Les sites pilotes devront à priori être situés dans des zones de proximité relative d’un grand pôle d’emploi ou d’un pôle d’emploi identifiés ci-dessous. Une analyse/connaissance plus fine du territoire au cas par cas sera ensuite nécessaire.